Qu’est-ce que la pression atmosphérique ?

La pression atmosphérique correspond au poids d’une colonne d’air ramené à une unité de surface. Elle fluctue en fonction de la latitude mais aussi de l’altitude de la colonne. En effet, plus on monte en altitude, plus l’air se raréfie (il y a de moins en moins de molécules) et donc, plus le poids diminue.  

Le poids de la colonne d’air se mesure avec un baromètre. Pour comparer les mesures, on ramène toujours les valeurs données à celle qui est mesurée au niveau de la mer (altitude : 0 mètre), par beau temps. Celle-ci vaut environ 1023,25 hectoPascal (hPa), soit 1 bar. 

Ramener la pression mesurée à son équivalent au niveau de la mer revient à rajouter le poids de la colonne manquante entre l’altitude du point de mesure et le niveau de la mer.

Ordre de grandeur : Une colonne d’air qui s’étend du sol au sommet de la surface, sur une section de 1 m² pèse environ 10 000 kg (cela équivaut au poids d’une colonne d’eau de 10 mètres de hauteur).

Pression et température

On appelle gaz parfait, tout gaz vérifiant la relation PV = nRT, avec P la pression du milieu, V le volume, n le nombre de moles contenues dans ce volume, T la température du milieu et enfin, R = 8, 314 462 J/K.mol étant la constante universelle des gaz parfaits. 

En première approximation, on peut assimiler l’air sec de la basse atmosphère à un gaz parfait. Dans ce cas, en appliquant la formule, on constate que pour un nombre de moles et pour une pression donnée, plus la température augmente et plus le volume occupé par le gaz augmente. Ce phénomène se produit au cours de la journée, lorsque l’air de proche surface se réchauffe sous l’effet de la chaleur émise par le sol. L’air chaud se dilate et monte en altitude. La quantité de molécules d’air au sol diminue, ce qui fait diminuer la pression mais rend également la base de la colonne d’air instable. Pour que la situation redevienne stable, il faut un apport de molécules d’air. Ces molécules sont apportées par des vents horizontaux de proches surface.