• Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:climat

Les années 1970 sont marquées par une prise de conscience environnementales. Pour répondre aux inquiétudes croissantes que soulèvent la pollution et le réchauffement, les instances gouvernementales européennes et américaines lancent d’importants programmes de recherche internationaux. 

>> Voir : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/s1161287_001/stockholm-premier-sommet-de-la-terre-en-1972 

Le premier Sommet de la Terre débouche sur la création du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (1972), dont la mission est de coordonner les activités des Nations Unies dans le domaine de l’environnement (sauvegarde des écosystèmes, protection de l’atmosphère…). Ci-dessous quelques extraits de la Déclaration de 26 principes rédigée à l’occasion du lancement du PNUE (16 juin 1972).

La préservation de l’environnement et des ressources

2. Les ressources naturelles du globe, y compris l’air, l’eau, la terre, la flore et la faune, et particulièrement les échantillons représentatifs des écosystèmes naturels, doivent être préservées dans l’intérêt des générations présentes et à venir par une planification ou une gestion attentive selon que de besoin.
5. Les ressources non renouvelables du globe doivent être exploitées de telle façon qu’elles ne risquent pas de s’épuiser et que les avantages retirés de leur utilisation soient partagé par toute l’humanité.

Le développement

8. Le développement économique et social est indispensable si l’on veut assurer un environnement propice à l’existence et au travail de l’homme et créer sur la terre des conditions nécessaires à l’amélioration de la qualité de la vie.
10. Pour les pays en voie de développement, la stabilité des prix et une rémunération adéquate pour les produits de base et les matières premières sont essentielles pour la gestion de l’environnement , les facteurs économiques devant être retenus au même titre que les processus écologiques.

L’éducation

19. Il est essentiels de dispenser un enseignement sur les questions d’environnement aux jeunes générations aussi bien qu’aux adultes, tenant dûment compte des moins favorisés, afin de développer les base nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs irresponsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement dans sa dimension humaine […].

Le droit de l’environnement

22. Les États doivent coopérer pour développer encore le droit international en ce qui concerne la responsabilité et l’indemnisation des victimes de la pollution et d’autres dommages écologiques que les activités menées dans les limites de la juridiction de ces États ou sous leur contrôle causent à des régions situées au-delà des limites de leur juridiction.

L’égalité

24. Les questions internationales se rapportant à la protection et à l’amélioration de l’environnement devraient abordés dans un esprit de coopération par tous les pays, grands ou petits sur un pied d’égalité. Une coopération par voie d’accords multilatéraux ou bilatéraux ou par d’autres moyens appropriés est indispensable pour limiter efficacement, prévenir, réduire et éliminer les atteintes à l’environnement résultats d’activités exercées dans tous les domaines, et ce dans le respect de la souveraineté et des intérêts de tous les États.