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Chaque année, environ 100 000 tremblements de terre sont détectés. La plupart de ses événements sont d’intensité modérée, voire faible, certains séismes créent des dégâts majeurs. 

Les tremblements de terre sont principalement déclenchés par les tensions mécaniques exercées dans la croûte terrestre et la brusque rupture des roches. L’apparition d’une faille libère l’énergie potentielle accumulée par les contraintes ce qui se traduit par la propagation d’un champ d’ondes tout autour du lieu de rupture des roches – lieu qu’on appelle aussi le foyer ou hypocentre. 

Le relâchement de l’énergie accumulée se produit en plusieurs secousses, d’amplitude décroissante, et sur une durée allant de quelques minutes à plus d’un an. Les secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse principale, car elles peuvent faire s’écrouler des ouvrages qui n’étaient alors que faiblement endommagés.

Les séismes peuvent aussi être provoqués par l’activité volcanique locale, l’effondrement d’une cavité souterraine voire à la dynamique des calottes glaciaires.

La magnitude

On évalue la puissance libérée par un séisme à l’aide d’une grandeur que l’on appelle la magnitude. Historiquement, cette grandeur était calculée en tenant compte de la profondeur du foyer, de la distance du point d’évaluation à la projection verticale en surface du foyer (épicentre), de la fréquence du signal… Cette méthode a été introduite par Charles Francis Richter en 1935. Son défaut est d’être très dépendante du type d’instrument utilisé. Aussi cette méthode n’est valable que pour des séismes peu profonds (foyer au-dessus de 30 km de profondeur) et nécessite des ajustements dans les autres cas. On parle alors de magnitude locale de Richer.

Pour évaluer la magnitude, une autre méthode consiste à évaluer le moment sismique, qui est directement proportionnel à la surface de rupture et au déplacement moyen le long de la faille, le tout étant pondéré par un coefficient évaluant la rigidité du milieu. La magnitude obtenue est dite magnitude de moment. C’est la méthode la plus utilisée actuellement.

Travail Pratique sur PC : La surveillance des zones sismiques 

Pour commencer, connectez-vous à la plateforme https://disasteralert.pdc.org/disasteralert/ et entrez “earthquake” dans la barre de recherche. Choisissez un séisme dans la liste et lisez sa description. Quand a commencé l’activité sismique ? Relevez les coordonnées géographiques et la profondeur de l’épicentre.

Sélectionnez l’onglet Shaking Intensities. Vous visualisez désormais la zone de ressenti du séisme. Comment évolue l’intensité de la secousse au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’épicentre ? A quelle distance de l’épicentre, le séisme est-il ressenti ?

Cliquez sur l’onglet général Layers puis Featured Layers et cochez Population Density. La zone concernée est-elle densément peuplée ? Puis, retournez dans Hazards et dans la description du séisme choisi. Cliquez sur More information. Hazard Brief dresse un portrait de la situation et de ses impacts. Combien de personnes sont exposées au risque sismique ? S’agit-il d’un risque majeur ?

A l’aide des informations recueillies au cours de cet atelier, vous réaliserez le compte-rendu de la situation sismique étudié en présentant d’abord la région et l’événement sismique. Vous présenterez ensuite le contexte tectonique (frontière et déplacement de plaques, points chauds…) puis conclurez sur les risques encourus par les populations.